Les pierres précieuses et les minéraux communs
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Dans une ère où le durable et l’éthique sont au cœur des préoccupations, les minéraux communs et pierres précieuses se révèlent être des ressources aux applications multiples allant de l’industrie à la médecine parallèle.

Les minéraux communs dans la nature

Les minéraux communs dans la nature constituent un élément clé de notre environnement quotidien. Leur manque de brillance ou leur non-rareté explique souvent leur négligence. Parmi eux figure le quartz, abondant sur terre avec ses diverses teintes du cristal incolore au rose pâle, ce dernier étant appelé quartz rose.

Après une pause, nous rencontrons le feldspath qui compose près de 60% des roches terrestres. Ce minéral se décline en plusieurs types dont l’orthose (feldspath potassique) et la microcline (feldspath alcalin).

Puis vient le tour des micas, reconnaissables à leurs structures feuilletées pouvant être séparées en fines couches élastiques transparentes à translucides ; parmi eux figurent la muscovite et la biotite.

S’ajoutent aussi les carbonates comme calcite et dolomite largement présents dans les roches sédimentaires mais également métamorphiques ainsi qu’au sein des sols où ils jouent notamment un rôle dans la régulation de l’acidité.

C’est donc toute une pléthore variée et complexe qui forme ces minéraux communs; chacun ayant une importance tant au niveau géologique que pour l’environnement tout en offrant une richesse esthétique appréciable malgré leur présence discrète constante autour de nous.

Le quartz résiste aux températures élevées et à la pression

L’application dans l’industrie

Les pierres précieuses et les minéraux communs ont une large application industrielle. Leurs propriétés uniques sont essentielles à la fabrication de divers produits.

Le quartz résiste aux températures élevées et à la pression, ce qui le rend idéal pour la fabrication du verre. Il possède des propriétés piézoélectriques, générant une charge électrique sous contrainte mécanique, d’où son utilisation dans les montres et autres dispositifs électroniques.

Le graphite, prisé pour ses remarquables capacités conductrices, sert principalement comme électrode dans les batteries au lithium-ion ou comme lubrifiant industriel.

Les gemmes – diamants, rubis ou saphirs – ne se cantonnent pas au domaine joaillier. Leur dureté sans pareil leur permet d’être intégrées dans des outils coupants ou abrasifs industriels tels que des forets de forage pétrolier ou des meules.

D’autres minéraux spécifiques comme le talc jouent un rôle majeur dans l’industrie cosmétique en donnant une texture douce et soyeuse aux produits maquillant tout absorbant humidité et huile sur la peau.

Ces exemples mettent en lumière comment ces ressources naturelles indispensables facilitent notre vie quotidienne bien au-delà de leur beauté intrinsèque.

L’usage des minéraux en cosmétique

L’usage des minéraux en cosmétique s’étend largement, de la poudre pour le visage aux lotions pour le corps. Le mica est un ingrédient courant dans divers produits de beauté grâce à sa capacité à offrir une brillance scintillante. Il se trouve dans les fards à paupières, les rouges à lèvres et même certains vernis à ongles.

Le zinc est fréquemment utilisé dans ces produits. Ce minéral offre plusieurs avantages : il contribue au processus de guérison des plaies et agit comme un anti-inflammatoire naturel, ce qui peut aider ceux qui ont des affections cutanées comme l’acné ou la rosacée.

De son côté, le talc est souvent employé dans la fabrication du maquillage grâce à sa capacité d’absorption remarquable. C’est ce qui empêche les ombres à paupières et les fonds de teint pressés d’être trop gras sur la peau.

Il faut mentionner aussi le dioxyde titane dont l’utilisation principale réside généralement dans les protections solaires car il bloque activement les rayons UV nocifs du soleil.

Ces exemples illustrent comment divers minéraux peuvent être efficacement exploités pour améliorer notre apparence tout en prenant soin simultanément de notre santé cutanée.

L'utilisation des pierres dans la bijouterie

L’utilisation des pierres dans la bijouterie

L’industrie de la bijouterie utilise diverses pierres précieuses et minéraux pour créer des pièces uniques et raffinées. Les gemmes, généralement classifiées en trois catégories – précieuses, semi-précieuses et organiques – sont plus que de simples ornements ; elles symbolisent également des aspects culturels ou spirituels.

Leur dureté, mesurée sur l’échelle Mohs, influe sur leur sélection en bijouterie. Cette échelle aide les joailliers à prédire la résistance d’une gemme au polissage, au sertissage et aux rigueurs quotidiennes. Pour référence, le diamant est la matière naturelle la plus résistante avec un score parfait sur cette échelle.

Les propriétés optiques comme la réfraction ou dispersion lumineuse ont leur importance dans ce processus : elles donnent aux joyaux leurs couleurs vives ainsi que leur brillance singulière. L’éclat rouge du rubis provient du chrome qu’il renferme tandis que le vert profond de l’émeraude est attribué au vanadium ou chrome présents lors de sa formation.

Il est important de mentionner qu’en raison du coût exorbitant des pierres précieuses pures (à savoir les diamants), les synthétiques ont fait leur apparition en bijouterie : bien qu’elles soient créées artificiellement en laboratoire, ces dernières sont physiquement et chimiquement identiques aux vraies gemmes.

La prospérité persistante du commerce mondial des bijoux témoigne indubitablement de l’intérêt constant pour les pierres précieuses et minéraux communs.

L’emploi des pierres dans les courants de médecine parallèle

La médecine parallèle emploierait fréquemment des pierres précieuses et minéraux dans ses pratiques. La lithothérapie, une croyance attribuant aux gemmes des propriétés thérapeutiques, n’est pas reconnue par le monde scientifique.

Les partisans de la lithothérapie estiment que chaque pierre émet une vibration unique pouvant interagir avec l’énergie corporelle ou les chakras pour rétablir un équilibre physique et psychique. L’améthyste sert à apaiser le système nerveux tandis que l’aventurine verte est conseillée contre les troubles cutanés.

Il faut souligner qu’il ne s’agit pas d’une science avérée mais plutôt d’un ensemble de croyances ancestrales non prouvées scientifiquement. Partant du principe cartésien « dubito ergo cogito », rappelons au lecteur soucieux des méthodes empiriques et expérimentales de rester critique face à ces allégations.

Malgré le scepticisme légitime entourant ces pratiques, l’utilisation des pierres dans ce contexte demeure populaire auprès d’un public en quête d’alternatives à la médecine traditionnelle moderne.

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