infiniment petit

Un mystère entoure l’infiniment petit, car contrairement à l’infiniment grand, le premier ne peut être vu et donc difficile de se l’imaginer. La taille d’un centième d’un poil, voilà à quoi on peut prendre comme début de référence. Même le plus petit grain de sable serait un géant face à l’infiniment petit. Découvrez dans cet article le mystère qui entoure cette notion.

Un peu d’histoire

L’histoire de l’infiniment ne date pas d’il y a une décennie. Elle remonte déjà au Ve siècle avant J.-C, en Grèce où Démocrite et Leucippe avancent la question de l’atome et de son indivisibilité. La théorie a été reprise et développée par Épicure, mais malheureusement n’a pas été considérée par Aristote et Platon.

C’est au Moyen-âge, que la question de cette notion revient avec Descartes et Gassendi qui pensent que les atomes sont des petites particules qui peuvent se modifier en molécules pour construire diverses substances.

Nombreuses sont les théories qui ont surgi à propose de l’infiniment petit, mais il faudra attendre le XXe siècle pour découvrir le cœur de la matière.

À quoi ressemble l’infiniment petit ?

Si vous voulez avoir en tête sa dimension, il faudra comparer à un grain de sable. Il est au moins mille fois plus petit qu’un grain de sable. Il est en général mesuré au nanomètre. À titre de rappel, un nanomètre équivaut à un milliardième de mètre.

Toujours pour vous donner une idée d’échelle de dimension, sachez que le diamètre moléculaire de l’eau est de 0,343 nm. En somme, les infinitésimaux sont donc réellement de petites structures de matière.

Avec quoi peut-on voir l’infiniment petit ?

Telle est la grande question que se posent encore les grands savants de notre époque. Jusqu’à l’heure où l’on parle, il a encore été assez difficile ne serait-ce que de faire un dessin d’un quark ! Pour découvrir de quoi il s’agit, même les plus sophistiqués et les plus élaborés des microscopes ne pourront rien faire. Pour distinguer les petites particules, les scientifiques utilisent de grandes machines sophistiquées.

Plus l’élément à découvrir est petit, plus l’instrument à utiliser est grand.

Des machines géantes en forme de tunnels circulaires de plusieurs kilomètres et pesant en tonnes sont utilisées pour essayer de comprendre cette notion. Parmi les machines utilisées, il y a par exemple l’accélérateur de particules qui a entre autres permis l’observation des quarks en 1968 à Stanford, États-Unis. Autre machine également utilisée, le collisionneur de particules, qui a permis à Higgs de découvrir le boson en 2012.

Ce qu’on sait là-dessus

Pour ceux qui ont des notions de base de science, l’infiniment petit est représenté par les neutrons, les électrons, les quarks, les photons, les muons, les neutrinos, les protons, les gluons et aussi les bosons de Higgs. La conquête de cette notion n’en est pas encore à sa fin puisqu’il existe encore des frontières qui n’ont pas été franchies.

Les physiciens sont encore à la recherche des meilleurs moyens de découvrir l’infiniment minuscule pour percer son mystère.

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